Alaintab a écrit :mais faut aussi débattre sur ces idées !
Partager et débattre, c'est bien mon objectif en prenant part à ce forum... Dans la limite du temps que me laisse mes enfants !
Concernant les principes de tracé des concentrateurs non-imageants, je pense avoir présenté l'essentiel mais répartie sur des posts différents.
Pour faire une synthèse :
Les CNI peuvent être présentés comme une extension des coniques.
Il y a trois grandes familles de conique qui ont chacune des propriétés optiques et des techniques de tracé avec une ficelle.
1 - Les ellipses
Les rayons qui partent d'un foyer se réfléchissent vers le second foyer.
Le trace peut se faire avec une ficelle qui entoure les deux foyers
2 - Les paraboles
Les rayons qui proviennent d'une direction se réfléchissent vers le foyer.
Le tracer se fait avec un ficelle et une équerre que l'on déplace le long d'une règle.
3 - Les hyperboles
Les rayons qui de dirigent vers un foyer se réfléchissent vers le second foyers.
Le tracé se fait avec une ficelle accrochée à une règle qui pivote sur un foyer. L'autre extrémité de la ficelle est attaché au second foyer.
Pour chacun de ces familles de conique, il n'y a qu'un paramètre : "la longueur de la ficelle"
Pour les Concentrateurs Non Imageant, ont retrouvent trois grandes familles
1 - Les CNI avec source et cible réelles
Le trace se fait avec une ficelle qui entourent source et cible. L'astuce est d'utiliser le brin de droite pour tracer à gauche, et réciproquement. Si l'on ne fait pas ce croisement, on obtient des courbes qui ont de l’intérêt, mais pas en optique de concentration.
Plus d'explications sur ce post2 - Les CNI avec la source à l'infini (ei un angle d'acceptation)
Le tracé d'un coté de la courbe se fait avec une ficelle et un équerre qui se déplace sur une règle. Pour l'autre coté de la courbe, on change l'orientation de la règle en fonction de l'angle d'acceptation.
Plus d'explication sur ce post3 - Les CNI avec une source vituelle et une cible réelles (ou l'inverse)
Le tracé nécessite d'utiliser une règle qui incere un off-set "constant" et rend le tracer possible.
Plus d'explication sur ce post.
Par contre, il y a beaucoup plus de paramétres sur lesquels on peut jouer :
- La forme de cible.
- La forme de la source (ou l'angle d'acceptation)
- L'éventuel décollage du point de rebroussement. Ou l'éventuel perte sur la sources/cible
- L'écart par rapport à la symétrie
- Une éventuel rupture pour étendre la partie en développante de cercle et recycler une partie des réflexions sur la cible
- Une forme différentes pour l'ombre (recyclage des incidence rasante)
- Etc.
2 cas particuliers :
- Si l'on réduit source et cible à un point (ou angle d'acceptation nul), on obtient le tracer de conique.
- Si la source est à l'infini avec un angle d'acceptation non nul, et que la cible est un coté d'un segment (comme une cellule photovoltaïque), on obtient un CPC.
Mais il y a une grosse différence par rapport au conique, le passage d'un solution planne (2 dimensions) à une solution
exacte en 3 dimensions n'est pas possible... Il faut accepter d'avoir des pertes.